Une belle livraison!
L’équipe de l’électrophysiologie médicale de l’Hôpital de Hull a fait la réception de 6 appareils de polysomnographie ambulatoire pour la population de l’Outaouais!
Ce projet a été rendu possible grâce à la Fondation Santé Gatineau.
Répondre à la grande demande
Le laboratoire du sommeil régional situé à l’Hôpital de Hull reçoit environ 1 000 demandes de tests par année. Avant la réception des appareils, l’équipe pouvait prendre en charge un maximum de 270 patients en laboratoire nocturne par année, ce qui fait grimper la liste d’attente.
La livraison va permettre de faire environ 1 500 examens de plus par année dans un contexte de télésanté. Les gens pourront réaliser les tests dans le confort de leur maison. Ils n’auront qu’à se présenter pour procéder à l’installation de l’appareil et pourront repartir faire leur nuit dans leur lit. C’est beaucoup plus convivial et confortable pour les usagers!
Conséquences d’un trouble du sommeil non traité
Les conséquences d’un trouble du sommeil non traité sont documentées dans la littérature. Celles-ci peuvent, entres autres, tripler les risques de décès prématuré, tripler le risque d’AVC, augmenter de manière significative le risque d’événement cardiaque, de dépression et d’accident de travail.
En procédant au test de polysomnographie nocturne, il est possible de diagnostiquer plusieurs types de troubles du sommeil, dont le syndrome d’apnée du sommeil, le syndrome des jambes sans repos et la narcolepsie.
Des électrodes sont placées sur la tête, le visage, la poitrine et les jambes et permettent d’évaluer plusieurs paramètres neurophysiologiques et respiratoires tels que :
- la respiration (rythme respiratoire, analyse des sons trachéaux),
- la mesure du débit aérien oro-nasal,
- la mesure du CO2 expiré,
- la saturation sanguine en oxygène,
- le ronflement,
- la fréquence cardiaque (ECG),
- Et plus encore!
Expérience vécue
Nous avons la chance d’avoir un témoignage d’une personne qui a pu bénéficier du test de polysomnographie ambulatoire :
« Depuis des mois, je me réveillais fatiguée. Mais lorsque ma « fitbit » m’a confirmé certains doutes sur la qualité de mon sommeil, j’en ai parlé à mon médecin et ce dernier m’a référée pour un test d’apnée du sommeil. Je redoutais l’inconfort et la lourdeur de l’équipement et de ne pas pouvoir fermer l’œil de la nuit.
L’installation de l’équipement et des électrodes s’est faite en une quinzaine de minutes. Harnachée de 2 ceintures, d’un capteur à l’index, d’électrodes sur le cuir chevelu et les jambes, ainsi que d’une canule nasale, me regarder dans le miroir était bien plus effrayant que ce que je ressentais dans les faits!
Finalement, ma nuit n’a pas été plus mauvaise que d’habitude, et au moins, j’ai enfin pu avoir le cœur net sur mes apnées du sommeil et envisager des solutions concrètes pour y remédier ».